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Création du SHURI-TE et de “l’école de la petite forêt”
Le Bujin de Shuri
Un maître de Kenjutsu de l’école Jigen-Ryu
Bushi Matsumura Sokon naquit dans le village de Yamakawa de Shuri.
Connu des chinois sous le nom de Wu Chengda, il prit les noms de plume de Unyuu et Bucho, son père.
On ignore encore qui enseigna le premier le te à Matsumura.
Il est clair qu’il s’intéressait aux arts martiaux depuis l’enfance.
Issu d’une famille de notables, Matsumura a dès l’âge dix-sept ou dix-huit ans
montré les qualités d’un bujin prometteur.
Fort, intelligent, courtois, Matsumura apprit dès le plus jeune âge l’importance du bun bu ryo do
(équilibre entre le savoir martial et le savoir intellectuel).
En plus de l’étude acharnée des arts de combat,
il étudia longuement le confucianisme et devint également connu comme un brillant calligraphe.
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Ayant gagné une éminente réputation, Matsumara Sokon n’eut aucun problème pour s’assurer un emploi utilisant ses compétences. Grâce à des recommandations, Matsumura obtint à trente ans un poste au palais de Shuri.
Il y demeura jusqu’à sa mort, ne servant pas moins de trois rois : Shoko, Shoiku et Shotai.
Bushi Matsumura alla deux fois à Fuzhou et au fief des Satsuma comme envoyé du royaume des Ryukyu.
Il fit son premier voyage à Fuzhou en 1860 alors qu’il avait cinquante et un ans.
Matsumura n’était pas seulement un expert martial talentueux,
c’était aussi un homme d’honneur respecté aussi bien à Fuzhou qu’à Okinawa.
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Pour la génération de Matsumura, contrairement à aujourd’hui, il était essentiel d’équilibrer les
savoir martiaux et intellectuels. Fuzhou était considérée comme “l’endroit” où ces savoirs
étaient correctement enseignés.
C’était une consécration pour un étudiant d’être reconnu à Fuzhou.
Au temps de Matsumura la pratique des arts de combat, aussi bien à Fuzhou qu’à Okinawa,
était enveloppée d’un secret ritualisé et rigide.
Non pas que tout le monde ignorait
leur existence, mais plutôt que les lieux dans lesquels les traditions martiales
étaient transmises, étaient associés à des sanctuaires austères.
Cependant, des exceptions à la tradition de fermeture des milieux martiaux de Fuzhou ont
toujours été faites pour un homme comme Matsumura Sokon.
C’était un homme d’une grande dignité
qui a rigoureusement exploré les qualités de différentes écoles de boxe chinoise.
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En plus de l’étude du te à Okinawa et du Chuan fa (kempo) à Fuzhou, Matsumura Sokon a aussi maîtrisé les principes
du kenjutsu de l’école Jigen-ryu alors qu’il était à Satsuma (ancien nom de Kogoshima à Kyushu).
Matsumura, le conseiller proche et respecté de trois rois des Ryukyu, a brillamment
réinterprété les méthodes de combat traditionnelles d’Okinawa en leur appliquant les principes
du chuan fa et du Jigen-ryu kenjutsu.
La dimension spirituelle qu’il a acquis à travers le confucianisme, et sa maîtrise du budo ont laissé
une profonde empreinte dans la communauté martiale.
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A partir de ce moment (et jusqu’à la prolifération du karaté sportif et de son exploitation commerciale),l’étude du To-de jutsu (karate-do) a attaché une grande importance
à l’équilibre du développement physique et de l’éducation morale.
C’est ce que signifie le dicton shingitai ichinyo
(l’esprit et la technique ne sont qu’un).
Ainsi, Bushi Matsumura apparaît comme l’une des figures historiques
les plus importantes des annales du karate-do.
La première moitié de sa vie fut plus dédiée à ses fonctions officielles
au nom du roi et du pays, la deuxième fut différente.
En 1879, après l’abdication du roi, la royauté fut abolie et Okinawa fut rattachée à la juridiction préfectorale japonaise.
Bushi Matsumura abandonna toute fonction officielle et passa
le reste de sa vie à approfondir et enseigner le karate-do.
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Même si maintenant le grand Bushi Matsumura n’est plus, son oeuvre martiale vivra toujours.
Les “Sept vertus du bu” de Matsumura sont toujours un messsage essenteil pour ceux
qui cherchent à comprendre le vrai sens du budo à travers la pratique quotidienne du karate-do.
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